mercredi 24 novembre 2010

Les Crédits Facebook matérialisés et vendus en supermaché !

Vous aviez sans doute remarqué l'apparition depuis quelque temps des Crédits Facebook! Il s'agit d'une monnaie virtuelle qui sert actuellement à acheter des produits sur Facebook tels que des jeux ou autres applications. Ce système monétaire connait depuis un grand succès à en croire les 500 000 millions de dollars amassés par la société Zynga, créatrice de FarmVille et Mafia Wars (je te jure), qui utilise ces crédits.


Le réseau aux 570 millions d'utilisateurs voit en cette monnaie une belle façon de rentabiliser son business. D'autant plus que Facebook récupère 30% des transferts effectués avec ses Crédits. Il n'est donc pas étonnant de les voir aujourd'hui se matérialiser sous forme de Gift Cards vendues en points de vente (photo ci-dessus: chez Tesco au UK). Elles ne sont pas sans rappeler celles distribuées par iTunes.

On imagine aisément une extension de ce business sur Facebook avec la possibilité, pourquoi pas, de créer de véritables Facebook Stores dans lesquels les marques pourraient mettre en ligne leurs produits et les consommateurs les acheter avec des Crédits Facebook. De plus, tous les sites utilisant le Facebook Connect pourraient utiliser ce système de paiement. 

Après s'être attaqué à ses concurrents Twitter et Foursquare, et plus récemment au géant désormais sacré Google, Mark Zuckerberg tendrait-il un piège à PayPal? On peut supposer que le marché peut être investi par Facebook assez rapidement avec une croissance rapide, mais les 30% de commission imposés par le réseau social pourrait rapidement refroidir certains commerçants.

mardi 16 novembre 2010

Facebook vs. Google, la guerre ne fait que commencer



On n'arrête plus Facebook et son NERD de créateur Zuckerberg (je n'alimenterai pas la polémique, he's the CEO, BITCH). En effet, le jeune homme a annoncé la sortie prochaine de son service de courrier électronique. Beaucoup titrait sur la sortie d'un service d'emailing, mais ne nous trompons pas, ça n'en est pas un, et le rouquin le plus puissant de la planète le dit lui-même.


Je vous laisse découvrir la vidéo pour que vous compreniez de quoi il s'agit (si vous n'avez pas l'oreille anglophobe):


Trois éléments sont à retenir (et mis en avant de toute façon):


- Il s'agit d'un service de messagerie qui gère à la fois l'emailing, le Facebook messenger et les SMS. Il sera possible d'utiliser bientôt une adresse @facebook (tout d'abord sur invitation, puis progressivement à tous les utilisateurs), mais celle-ci n'est pas obligatoire. Tout ce qui importe, c'est le message, quelque soit le support par lequel il est diffusé





- On utilise les emails pour communiquer, right? La question qui est alors posée est: sommes-nous obligés de passer par toutes les étapes traditionnelles du processus d'envoi d'un email (topic, cc, cci, ...), pour dire à un ami "Salut"? Non! Et bien, toutes celles-ci sont tout simplement squeezées pour ne retenir que l'essentiel ... encore une fois ... le message. Ces messages seront d'ailleurs regroupés dans un historique simplissime.



- Enfin, Facebook répond à un problème de hiérarchie des messages en fonction des émetteurs. Comme ils le disent si bien, dans une boite d'email traditionnelle, il n'y a pas de différence entre un email envoyé par votre mère, votre banquier ou une facture. Le service de messagerie de Facebook vous propose de trier l'information comme vous pouvez déjà le faire avec votre compte: par amis, amis de vos amis, etc. Il en sera de même pour l'envoi de vos messages: vous pouvez bloquer, accepter, intégrer qui vous le souhaité. Ce système s'intitule: The Social Inbox!

Pour conclure, et comme précisé en introduction: THIS IS NOT EMAIL (...bitch?)! L'important ici c'est le message. On s'affranchit des canaux de diffusion du message. Si je préfère utiliser l'inbox, l'email, le chat, le sms pour discuter, je peux, et toute la conversation restera archivée et regroupée dans une même discussion ... non plus en fonction d'un sujet, d'un support, mais tout simplement en fonction de notre correspondant, de notre ami.

Google et son Gmail peuvent dormir sur leurs deux oreilles car, Facebook ne les concurrence pas dans le domaine de l'emailing. En revanche, il se passe une chose très intéressante: Facebook se positionne comme l'outil de communication pour "amis". Cet espace est réservé à la vie privée: amis, parents et alliés. Et automatiquement, Google est renvoyé dans la case "le reste". Oui, cette case où l'on retrouvera les banquiers, les spams, les offres spéciales, les mails dont on ne sait même plus d'où ils viennent, et pour les contacts professionnels.

Alors, Google est-il sauvé? Oui, bien entendu. Mais son ergonomie et son capital sympathie qui n'ont jusque-là jamais été remis en cause, devront s'adapter au nouvel arrivant Facebook qui peut rendre rapidement l'image de ce premier plus austère. De plus, voilà une nouvelle menace pour Google: le cabinet d'étude Gartner publie une étude dans laquelle il avance que 20% des professionnels abandonneront l'email au profit des réseaux sociaux d'ici 2014! CQFD, Facebook est bel et bien le futur concurrent de Google. Et enfin, il est à noter que Mark Zuckerberg renonce à scanner le contenu des messages à des fins publicitaire, à la différence de Gmail et Yahoo.

Google est donc aujourd'hui en sursis. Si Facebook se veut être l'outil pour communiquer entre amis, il pourrait demain marcher sur les plates bandes des pionniers Gmail et Yahoo en séduisant une cible plus large, réunissant les professionnels de demain.


follow me or like me

mardi 9 novembre 2010

50 Cent et Keenan Cahill - Who's the star ? // (fan-centric communication)

Je vous présente en exclusivité mondiale (non pas du tout), le dernier clip du rappeur 50 Cent:





Tout commence comme une vidéo amateur banale: un dude qui fait du playback sur un morceau connu dans sa chambre. Et en plus, "c'est un freak" (triste appellation)! Tout pour provoquer un rictus, mélangeant moqueries, gêne et compassion. Sauf que, le mec, ce n'est pas (plus) n'importe qui, il s'agit de Keenan Cahill !



Le jeune homme n'en est pas à son premier buzz, bien au contraire. Âgé de 15 ans, cet adolescent collectionne les millions de vues sur Youtube. Il commença ses gammes en postant ses playbacks en 2009. Et les succès s'enchainèrent, de Katy Perry (15 millions de vues) à Justin Bieber, en passant par Lill Wayne, tous les grands classiques sont balbutiés par Keenan.



Keenan Cahill fait très rapidement parler de lui sur toute la Toile. Katy Perry tweetait elle-même "I love him". Et en même temps, elle peut car sa vidéo n'a jamais eu autant de succès sur le net qu'avec le coup de pouce de notre héros. Car oui, ce garçon est un héros. Il est victime en permanence, dans son quotidien, de moqueries, et à tout cela il répond "I think that is a reason why I stand out. I'm fine with that. I just don't care what people say about me." et là on dit bravo. L'enfant devient petit à petit un symbole.

Alors, lorsque aujourd'hui on voit la vidéo de rap "Down on Me" on ne peut s'empêcher de constater que l'intitulé est Keenan Cahill feat. 50 Cent, et non le contraire. On pourrait alors penser qu'il s'agit juste de masquer l'apparition du rappeur, créant un effet de surprise. Oui on pourrait. Mais on pourrait aussi penser que la réelle star ici, c'est l'adolescent de 15 ans, et notre rappeur ... un opportuniste.

Ce qui m'a poussé à relayer ce buzz sur mon blog, c'est la posture prise par l'artiste qui est assez semblable à celle d'une marque sur Youtube. En effet, le rappeur met son public en avant, utilise les codes de l'amateurisme (et par la même, les codes des videos qui buzz), le tout avec une simplicité extrême. L'artiste est au service du fan, comme les marques tentent de le faire pour leurs consommateurs. Il ne s'agit effectivement pas de n'importe quel fan dans notre cas, et tant mieux, le rappeur opte pour une posture de retrait.

Le rappeur bling-bling, roi de la gonflette et de l'égo-trip agenouillé à coté d'un adolescent de 15 ans: un succès annoncé qui bénéficiera à 50 Cent et à Keenan Cahill.

(clip d'origine)



ps: challenge completed, j'ai "justin bieber" en tag sur mon blog!

vendredi 5 novembre 2010

Crétin vs. Crétin et iPhone+Web

Hello mes flâneurs !!

Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour mon silence radio. J'ai été assez pris à l'agence et  donc, pas le temps de poster. D'autant plus que je préparais un article long comme çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, et par une mauvaise manipulation "frrrcchchcchhc" (bruit de la corbeille Apple), il a été effacé. Alors, non ... non je n'ai pas eu le courage de le réécrire, mais qu'à cela ne tienne, c'était sans doute un signe.

Avant de partir en weekend je viens vous parler de cette application que je viens de tester: Crétin contre Crétin de Renault par Publicis Net.


Il s'agit d'un dispositif assez innovant car l'iPhone est ici couplé avec une page web dédiée à l'opération.

Le principe: téléchargez l'application puis connectez vous sur la page dédiée. Passez votre iPhone en face du QR code affiché sur le web, et "waghablablulibalaaa" (cri du lapin) votre smartphone devient une Wiimote et votre ordinateur une Wii ! Secouez le plus rapidement possible votre nouvelle manette de jeu pour remporter la partie face à l'ordinateur ou face à un ami.

Je Like: la synchronisation de l'iPhone avec la page web. Je dois avouer que j'ai été assez bluffé ... et assez ridicule dans l'open space en agitant mon précieux (ndlr: iPhone).

Je ne Like pas: l'effet pétard mouillé. Une fois ma partie remportée, je me suis surpris à mettre mon iPhone à l'horizontal étant alors persuadé que j'allais pouvoir prendre les commandes de la Renault. Et ... bien ... NON! Quelle déception ! Tout était bien rodé pourtant. J'ai adoré passer mon iPhone devant mon écran pour tagguer le QR code. J'ai adoré voir la rapidité de la connection entre les deux appareils. J'ai adoré agiter le smartphone et voir l'interaction sur la page web. Et franchement on se dit: "tout ça pour ça ?".

Ce que je retiendrai: une superbe synchronisation iPhone+Web !
Ce que j'attendrai: le pilotage de la Renault avec ce même procédé !


Un petit "PS": si je ne poste pas beaucoup ici, sachez que je poste beaucoup ... et il m'arrive de piailler par ... à tout de suite ;)

mardi 12 octobre 2010

Le Bad-Buzz de GAP n'aurait jamais dû arriver!


« Le site va revenir à notre logo iconique avec la boîte bleue, qui deviendra rouge pour les fêtes » - « nous avons beaucoup appris et il est clair que nous nous sommes trompés. Nous reconnaissons que nous avons raté une occasion de créer un lien avec la communauté du web(...) Il y aura peut être un temps pour faire évoluer notre logo mais quand, et si cela arrive, nous nous y prendrons différemment », Marka Hansen dirigeante de GAP.

Retour en arrière: GAP avait lancé au début du mois sur son site leur nouveau Logo (voir ci-dessous). Il n'a pas fallut attendre longtemps avant que des milliers de plaintes soient déposées par les fans de la marque. Finallement et sous la pression, la marque américaine a renoncé à ce nouveau logo, comprenant (encore heureux) et admettant (voilà qui est mieux) avoir fait une erreur.


C'est une erreur qui aujourd'hui n'est pas en-soi très grave, mais qui tend à le devenir. Les cas de bad-buzz de marques sur la Toile se sont multipliés depuis quelques années, et si les annonceurs ont conscience de ce risque, rares sont ceux qui prennent les devants.

A l'heure où nous parlons d'e-réputation et de Community Management, on ne peut plus admettre de tels faux pas de la part de géants comme GAP. Alors tout le monde en parle pour apparaitre dans les derniers Hot Topics, ou alors tout le monde s'y perd et ne comprend pas encore grand chose? Quel est le rôle des agences de communications aujourd'hui dans ce domaine? Comment un annonceur doit-il gérer son e-réputation et principalement à travers les réseaux sociaux?

Nous sommes encore aujourd'hui en période de test et de questionnement. Parmi ces questions, il y en a une que Grégory Pouy s'est dernièrement posé et qui était: "Votre stratégie social media doit-elle être menée par une seule agence?" en réaction à l'affirmation de Pepsi et Microsoft suivante: "aucune agence ne peut répondre à l'ensemble des besoins en médias sociaux". Et j'ai tenté de répondre à cette question avec un regard de baby-rookie-planneur à tendance naïve:

La multiplication des agences spécialisées dans les médias sociaux est en grande partie similaire à l'expansion des agences dites interactives ou digitales il y a quelques années de cela.
Les pionniers, me semble-t-il, étaient ceux qui étaient convaincus par ce nouveau métier, mais qui n'arrivaient pas à l'imposer au sein de leur agence (traditionnelle). N'étant pas forcément soutenus, ils se lancèrent dans l'aventure ailleurs ou à leur compte. Les autres suivirent. Et au final, les agences intégrèrent ce métier.

C'est à peu près ce qu'on peut attendre des agences spécialisées en médias sociaux: un succès dû à leur expertise et effet de nouveauté, puis une intégration dans une structure plus globale, avec uniquement les meilleurs en survie indépendante. La grande différence avec les médias sociaux, c'est que c'est une discipline qui peut s'exercer chez l'annonceur. On parlait du Community Manager? Et bien ce que j'en pense c'est que c'est un métier qui n'est pas (et qui ne doit pas) être réservé aux agences. Le responsable RP d'aujourd'hui est le Community Manager de demain.
 Et au final, je pense que le rôle des agence spécialisées en réseaux sociaux est celui d'informer et d'éduquer les annonceurs afin qu'ils s'adaptent plus efficacement aux nouvelles méthodes et techniques de communication.

La stratégie social media doit-elle être menée par une seule agence? La réponse est oui, dans le cadre d'une campagne globale intégrée ... pas forcément en matière de buzz ou RP (des agences comme We Are Social ont une database bien plus large et bien plus qualifiée aujourd'hui que les agences traditionnelles) ... et pour demain, les annonceurs devraient avoir tous les outils entre leurs doigts pour s'occuper de celle-ci en interne.

Vision utopique concernant la prise de pouvoir de l'annonceur dans une stratégie de social media? Peut-être, mais prenons le temps d'ouvrir le débat. Et imaginons alors que si GAP avait été doté d'une cellule interne dédiée aux médias sociaux tout cela aurait pris bien moins d'ampleur.



ps: Et ne me dites pas que c'était un bad-buzz volontaire ... sauf si vous le pensez fortement ;)



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jeudi 30 septembre 2010

Les temps ont bien changé mon bon monsieur - Google+Apple

Google: 12 ans déjà !

A l'occasion des 12 ans de Google, je vous invite tous à son anniversaire surprise demain soir. Une petite participation de votre part serait la bienvenue. Aussi, en guise de cadeau, pensez à emmener avec vous votre vie privée.

On imagine déjà la réaction: "Ah c'est gentil, justement je ne l'avais pas" avec un ton un peu gêné comme pour dire "en fait ... je l'avais déjà mais ... c'est sympa d'avoir pensé à moi".

Une chose est sûre: Google en soufflant ses douze bougies a fait le vœux, pas intime du tout, de nous aider, nous faciliter le quotidien, nous espionner (voler), et nous revendre, le tout en gagnant en affinité.

Et finalement c'est un peu ça la relation qu'on entretien avec ce géant depuis 12 ans, une relation donnant-donnant avec comme clause principale: donnez plus, pour en avoir plus. Et on a tous signé!

Nous passons en permanence des contrats avec les acteurs majeurs du high-tech et du web. Que ça soit iTunes, Google ou Facebook leur évolution en Bourse est proportionnellement égale à notre perte en vie privée, intimité et anonymat ... et on s'en fout. Alors non, je ne dis pas là que ce sont des escrocs, puisque nous sommes complices. A chaque mise à jour, nous offrons de nous même sans s'en rendre compte puisque nous cliquons en permanence sur "J'accepte les conditions d'utilisation" sans même lire ces dernières, et en même temps, vous là, vous le faites? On nous a donné le choix? Le bouton "Refuser" nous apparait alors comme symbole d'un frein à l'évolution et au confort.

Quel est le prix d'un monde digitalisé dans lequel tout semble plus simple, plus facile, plus rapide? Le soucis, c'est qu'on ne le sait pas encore et lorsqu'on le saura ... ça sera trop tard et on ne regrettera même pas.

Finalement, la liberté passe par la perte de l'anonymat!




Apple: 1984 ça fait 26 ans !




Les générations précédentes redoutaient les années 2000 en imaginant des scenarii catastrophes dans lesquels nous aurions tous des puces sous la peau. Tous sous l'œil attentif et intéressé de
Big Brother. Et Apple en 1984 ironisait là-dessus, semblant opter pour une posture de révolte:

" Apple souhaite faire passer aux consommateurs une conception manichéenne du marché de l'informatique. Il y aurait donc d'un côté une mauvaise technologie, centralisée, autoritaire, qui écraserait et contrôlerait les hommes, symbolisée par le Big Blue IBM. Et de l'autre côté, se trouverait une autre conception de l'informatique basée sur l'indépendance et la liberté et qui serait incarnée par le Macintosh d'Apple."

Qu'en est-il aujourd'hui? Et bien, les puces ne sont pas sous la peau (rassurés?) ... mais dans nos poches, nos sacs à main et on ne s'en détachera plus jamais ... on se bat même pour posséder l'iPhone avant les autres. Si on s'en tient à la vision manichéenne d'Apple, de quelle coté de la Force se trouve la Pomme?
Alors, qui de Steve Jobs ou de Mr Tout-le-monde fait la meilleur affaire? "Vous avez quatre heures ..."





Et vous verrez pourquoi 2012 [l'année] ne sera pas comme 2012 [le film] ... mais presque ... et encore une fois ... on s'en fout!

mardi 21 septembre 2010

Aujourd'hui je vais au taf en Formule 1 - Vodafone

Aujourd'hui je me lève en appuyant machinalement sur mon iPhone comme pour dire "alarme, on se reparle dans 10 minutes". Et bien entendu ces 10 minutes ce sont transformées en 20, puis 30. Ca y est je suis à la bourre !! Mais ce matin, j'ai décidé de troquer ma carte Navigo contre les clefs d'une Formule 1 !!!

Et Vroum, nous voilà embarqués dans une expérience de course en 3D dans laquelle le circuit est édité par Google Maps et le bolide est la Formula 1 Vodafone McLaren Mercedes.



Le principe: choisissez votre itinéraire à l'aide de Google Maps. Puis, le logiciel édite votre parcours en le transformant en véritable circuit de Formule 1.



Alors, non, je ne suis évidemment pas allé au boulot en Mclaren Mercedes, cependant, et virtuellement ... si, grâce à Vodafone Hometown GP !!

Ca c'est de l'advergame brillant ou je ne m'y connais pas (ou alors je suis un Geek assumé).

mardi 7 septembre 2010

La Politique Digitale #1 - Foursquare, l'Etat et le Badge Citoyen



Nous sommes à l'orée d'une nouvelle ère digitale placée sous le vent de la géolocalisation. Le lieu est le nouveau statut et le "check-in" le nouveau crie de guerre. Foursquare a connu cet été l'arrivée de son 3 millionième fervent et Facebook sans cligner de l'œil, imite le premier et compte lui faire mettre le pied à terre avec son propre système de géolocalisation, Places.

Mardi dernier, journée nationale de mobilisation. Les français étaient dans la rue et les politiques observaient:

"Et si je faisais un "check-in" pendant que je manifeste? En un clic j'avertis tout le monde de ma position géographique certes, mais aussi de ma position politique, de mon humeur, d'un mécontentement. Et c'est alors que je regarde mon écran et que je m'aperçois que je ne suis pas seul dans mon réseau, nous sommes 40 "friends" au même endroit".

Si le lieu en dit long sur ma mobilité et ma curiosité, il peut également afficher une couleur politique ou une certaine forme d'engagement. Le check-in, outil politique?

Le gouvernement (entendez par là, notre Président), les partis politiques et les politiciens ont investi les réseaux sociaux depuis les dernières élections présidentielles. Culminance de cette pratique, l'avènement d'Obama. Le phénomène n'a aucunes raisons de voir son allure ralentir, bien au contraire. Avec la technologie de la géolocalisation, les utilisateurs d'iPhone voient leur champ des possibles s'élargir, mais leur intimité se confondre avec un univers où les barrières entre le virtuel et le réel se floutent. S'il devient de plus en plus aisé de délivrer des informations aussi personnelles qu'intimes, certains pourraient bien en profiter, et pour une fois les marques ne seront pas citées, nous nous intéresseront aux institutions du pouvoir.

Article d'anticipation n°1: Big Brother est sur Foursquare.



TF1, Marianne, Le Figaro, Libération, NicolasBordas.fr , le Publigeekaire ... tout le monde en parle: l'Etat s'est associé avec Foursquare, et vient de créer le badge citoyen. Le principe est de récompenser les actes citoyens sur la base du check-in.



Explications

Le badge citoyen:
- une association fait appel à des bénévoles (Restos du Cœur, Croix Rouge, ...), je me rends sur place et je check + 1
- je suis au Trésor Publique pour payer mes impôts en avance + 1
- une marée noire? Je suis sur la plage et j'aide + 1
- je suis dans un bureau de vote un jour d'élection + 1
- je participe à ma JDC (journée défense et citoyenneté) +1
- je participe à tout type de commémorations pour lesquellesj 'ai été invité par un maire, ou un président de région +1
- je participe à un meeting (tenu par le pouvoir en place bien entendu) +1
... les occasions sont multiples et variées

Lorsque l'utilisateur atteint un nombre significatif de check-in, il reçoit son badge. Cela vous paraitrait effrayant? Vous aurez raison, mais poussons la fiction un peu plus loin...

Les badges sur Foursquare sont en général uniquement des trophées que l'on collectionne. Il n'y a pas de récompenses à proprement parler. En revanche, vous devez le savoir, les entreprise, boutiques, restaurants et autres enseignes en s'enregistrant dans la base de donnée, peuvent elles proposer des rewards aux visiteurs et personnes connectées alentours. (Ex: vous pouvez recevoir une notification de la brasserie du coin vous proposant le café offert pour tout croissant pris avant 10h).
Alors imaginez comment l'Etat pourrait remercier ses bons petits soldats arborant leur badge citoyen:

- réduction sur les cotisations annuelles pour l'abonnement à un parti
- invitations régulières à des colloques, meeting et autres événements
- défiscalisation? (faut pas pousser non plus) ...

Vous l'aurez compris chers flâneurs, il s'agit là d'un outil de propagande. Une vrai campagne de recrutement pour le parti majoritaire. Ce dernier pourrait non seulement jouir d'une base de donnée composée de potentiels futurs électeurs acquis, mais en plus ces derniers participeraient à la propagande en appuyant sur le bouton check-in. Je vous le disais plus haut, on peut partager bien plus qu'un lieu: une opinion.

La question est: si cela arrivait, seriez-vous étonnés ?

Pour continuer dans le feuilleton d'anticipation à caractère propagandiste et digital, je vous présenterai dans le volet n°2 "L'application patriotique".


Vive la République, et Vive Foursquare ... See ya !

lundi 6 septembre 2010

"I LIKE" cette opération - SKODA

Skoda est à l'honneur aujourd'hui pour sa récente opération sur Facebook. La marque nous propose une campagne de recrutement sans prétention mais avec une dose intéressante de malice.

L'objectif ici est de rassembler les fans de Skoda sur la nouvelle page Facebook "Generous Skoda". Pour se faire, le constructeur automobile met en place une vente aux enchères (inversée) de son nouveau modèle (Fabia Rock) grâce au "coup de pouce" de Facebook.

Le principe: Pour chaque Like sur la page dédiée, le prix de vente de la voiture mis en jeu baisse d'un euro (plus de détails ci-dessous).



L'enjeu CRM pour une marque présente sur Facebook est double:

- recruter des fans
- valoriser ses fans

Je me plais à croire que le lien entre la valeur d'un fan et ses motivations à rejoindre une Fan Page est fort. Nous savons que les raisons pour lesquelles ont clic sur "Like" (ou "J'aime") peuvent varier. Aussi nous avons différents scenarii:

- je like parce que Tiffany et Thomas ont "liké"
- ___________ Tiffany et Thomas me l'ont suggéré
- ___________ je consomme la marque
- ___________ j'aime la marque
- ___________ je consomme et j'aime la marque

A chaque scénario, un niveau d'engagement différent. Alors, lorsqu'il s'agira de convertir un fan en un consommateur, le turn ne s'effectuera pas avec la même aisance.

Dernièrement le cabinet d'étude Hotspex a réalisé une étude afin de chiffrer concrètement ce qu'un fan rapporterait à une marque, directement ou indirectement. Résultat: 136$ en moyenne pour 1 fan !!



Alors que les marques cherchent aujourd'hui à convertir leur communauté digitale en dollars, Skoda réalise une opération maligne et génère des fans déjà prêts et formatés à recevoir des promotions. On peut alors s'attendre à un excellent ratio de feedbacks pour leurs prochains coups sur le réseau Facebook ... et donc pourquoi pas, en concession.

(Nombre de like cependant faible pour un début de campagne ... affaire à suivre)

vendredi 3 septembre 2010

Et si je ##### un ours? (post n°456 sur le sujet)

La vidéo n'est en ligne que depuis une semaine mais il y a fort à parier que vous êtes déjà tombé dessus (près de 500 000 vues ... quand même). Nous sommes assez unanimes quant au prix à décerner à cette campagne: Campagne Digitale de la Rentrée 2010.
Alors pour celles et ceux qui n'ont pas encore cliqué sur "play", je vous laisse la découvrir avant que je ne vous "spoil".


(Pas mal hein?)

Tout semble marcher dans le mécanisme de cette campagne: une cohérence de ton avec la cible, un potentiel viral fort grâce au support Youtube, une utilisation créative de la bannière (même si ce concept se multiplie depuis 1 ans), une incrustation du produit fort maligne et en adéquation parfaite avec la promesse produit ... et bien entendu, la possibilité de réécrire le spot donne une durée de vie longue à cette pub.

Pourtant, le concept n'est pas novateur. En 2005 déjà, Burger King surprenait les internautes avec son opération "The Subservient Chicken". Souvenez-vous, il s'agissait dun site événementiel créé par la marque américaine sur lequel on tombait nez-à-bec avec un poulet. Le volatile attendait nos ordres et les exécutaient (plus de 300 mots reconnus). Les statistiques de l'époque avaient démontré que les ventes de poulet en point de vente avaient augmenté significativement pendant la campagne. Face au succès du site, une déclinaison off-line avait été opérée avec la tagline "Have it your way".




La différence avec la campagne qui nous intéresse aujourd'hui, c'est qu'il ne s'agit pas d'un nouveau positionnement, alors, bien qu'inspirée de celle de Burger King, Tipp-Ex et Buzzman (agence responsable de la campagne) réalisent un travail sérieux , drôle et décalé à la fois.



Les questions en suspens:

- Le niveau d'engagement avec la marque est-il proportionnel au nombre de clic effectué sur la bannière?
- Finalement, pourquoi un ours? (S'il existe un lien avec l'histoire de l'Ours Bleu, je gagne mon pari).


jeudi 13 mai 2010

PRINGLES Overshares - Leave My FB Home alone!

Cette semaine nous avons concentré notre flâne sur une campagne digitale de Pringles, que nous avons jugé assez intelligente.

Depuis quelques mois, la mode en terme de campagne sur les réseaux sociaux est de s'approprier les mises à jours de statut sur Facebook. L'un des meilleurs exemples est celui de Petit Bateau qui nous permettait de créer des T-shirts reprenant les statuts que l'on avait postés depuis 12 mois. C'était la campagne My Talking Shirt.

Aujourd'hui nous nous intéressons à la campagne Pringles Oversharers.



L'idée: Dire à nos amis qu'ils mettent un peu trop souvent à jour leur statut sur Facebook, et souvent pour ne rien dire.

Le concept: depuis le site dédié à la campagne, un logiciel pourra être téléchargé qui nous permet alors de rajouter la fonction "OVERSHARE!" à côté des traditionnels "LIKE" et "COMMENT".

Un concept brillant pour de nombreuses raisons. Premièrement, la campagne est basée sur un réel insight lié à l'utilisation quotidienne de Facebook. Combien de fois auriez-vous aimé pouvoir cliquer sur un bouton "I-dont-care", "Dislike" ou encore "Leave-my-wall-alone-dude"? Oui je sais, tous les jours. Et bien voilà, vous en aviez rêvé, Pringles l'a fait.
La deuxième raison qui fait de cette opération une campagne brillante, c'est sa viralité (barbarisme certes, mais vous aurez compris). En effet, à chaque fois que le bouton Overshare est enclenché, un message est envoyé proposant de venir se faire aider sur le site Pringles. En définitive, chaque activation du bouton est un driver vers www.helptheoversharers.com.

Je vous laisse découvrir les autres fonctionnalités assez intéressantes que propose ce site. Quant à moi, je m'en vais me désintoxiquer, car l'update de statut c'est une passion, ça me revitalise.

D'ailleurs, n'oubliez pas que Le Flâneur Digital poste en permanence sur Facebook. Déjà 22 liens postés en une semaine ;). Suivez nous ici.

jeudi 6 mai 2010

Democracy UK on Facebook: Big Ben ou Big Brother ?



Aujourd'hui les anglais sont appelés aux urnes pour élire leur premier ministre. Nous ne ferons pas de commentaires sur la défaite annoncée du parti travailliste et de son leader Gordon Brown, vous pouvez vous en douter.

Pour l'occasion, la page Democracy UK on Facebook a été créée et fait sa pub aujourd'hui sur la Home Page de Facebook pour tous les membres du réseau "United Kingdom". Cette opération a pour but d'inciter les jeunes (et moins jeunes) à aller voter.



Tout cela partait d'un bon sentiment. En effet, celui qui n'a pas de parti peut découvrir son orientation politique (objectif: éviter les "ouais mais bon je ne vote pas moi, je ne sais de toute façon pas pour qui). Ou encore, on peut consulter la tendance des votes en se basant sur le clic des facebookeurs. Et enfin, le débat télévisé historique entre les trois candidats était rediffusé sur ce même espace.



Sauf que ...



Comme vous pouvez le voir sur le screen shot ci-dessus, l'utilisateur peut également consulter le vote de ses contacts. Ouch! Oui, "ouch", parce qu'il est passé où le vote anonyme? Alors vous me direz qu'il suffisait de ne pas voter sur Democracy UK si on veut rester anonyme. Là je suis d'accord, sauf que ... avant de cliquer il n'y a rien qui avertit l'utilisateur que son vote va être divulgué.

Est-ce être naïf que de se faire piéger par cette application, sachant que Facebook est tout sauf le sanctuaire de la vie privée? Ou alors, avons-nous raison de penser que cette opération semble plus avoir été opérée par Big Brother que par Big Ben?

Je vous laisse le soin, chers flâneurs, de me donner votre avis.

Le Telegraph est maintenant appelé à la barre.

lundi 3 mai 2010

Augmented Reality Vs. Agressions ... already a best practice!




Nombreuses sont les campagnes soutenant une bonne cause, pour lesquelles le message est "et si c'était vous?". En effet, pour sensibiliser le public, le meilleur moyen de l'engager est de l'impliquer.

Aujourd'hui grâce à la réalité augmentée, l'implication du public prend une toute autre dimension (la 3ème bien entendu). C'est l'agence N=5 Amsterdam qui dernièrement a fait preuve d'ingéniosité en mettant la technologie de la RA au service d'une bonne cause.

Dans les villes d'Amsterdam et de Rotterdam on été installés des billboards interactifs géants afin de sensibiliser les passants aux agressions (trop nombreuses) commises au personnel des services publics. Cette technologie permet ainsi aux curieux de se mettre dans la peau d'un témoin d'agression.

Face au succès annoncé de cette campagne, nous espérons seulement que cette technologie ne soit pas trop utilisée à tort et à travers afin qu'elle puisse être comme aujourd'hui avec notre cas, encore surprenante et à fort impact.

jeudi 29 avril 2010

Flânons sur FACEBOOK !!





Chers lecteurs, vous avez sans doute remarqué que l'activité sur mon blog est semblable à un No Man's Land, et pour cela, je vous prie de bien vouloir m'excuser. L'activité reprendra bientôt.

En attendant, je vous invite à me suivre sur Facebook.

En effet, si je ne post plus depuis un moment, je continue ma veille quotidienne. En me suivant sur ma page Facebook, vous pourrez suivre, régulièrement, le meilleur de cette veille. Un article intéressant, une vidéo, un print ... tout ce qui m'aura marqué sera instantanément partagé.

A bientôt chers flâneuses et flâneurs !!

mercredi 24 mars 2010

Do You Chat ?

Hm ... Do you Chat ?



Chatroulette, le site trash de messagerie en vidéo conférence, permettant de discuter via webcam avec des étrangers tirés au hasard sur le Net est devenu en quelques mois un énorme phénomène. Le site connait une hausse de visite plus que rapide et beaucoup se sont demandé comment surfer sur cette vague de plus en plus impressionnante.
Mais voila, comment associer votre marque avec un site sur lequel vous avez 16 chances sur 100 de tomber sur un homme pratiquant l'amour en solitaire? Deux postures ont été jusque-là adoptées:

1) La marque de vêtements britannique French Connection (FCUK) a elle réussi en lançant son opération en février dernier. Il s'agissait alors d'un concours de drague sur le site chatroulette.com au terme duquel le gagnant se voyait remettre un bon de £375 dans la boutique French Connection de son choix. Mais attention, n'importe quelle marque n'est pas légitime sur ce créneau. FCUK est dans son ADN même, subversif, et sa présence ici ne choquera personne (paradoxal non?).

2) Voici ci-dessous une opération qui, en marchant délicatement sur les oeufs, a su s'approprier le concept pour soutenir son message. (Je vous invite à tester le site par vous-même ici, ou alors de regarder la démo).






(Si vous avez testé le site ou regardé la vidéo, vous pouvez continuer à lire).

Cette campagne pour l'association "Ni Putes Ni Soumises" a été brillamment conduite par Publicis. Effet de surprise garanti! Pertinence de la référence! Travail juste et propre!

Ceci est clairement le coup de coeur du flâneur !